samedi, 26 février 2011
Romans
Une nouvelle sélection, merci aux bibliothécaires de Bordeaux....
Coup de coeur
Bien !
Mouais...
Non !
MULLOR, Sabrina. Le merveilleux petit champignon atomique. Ecole des loisirs, 2010 (Mouche)
Non !
Un petit champignon pousse sur une montagne, régulièrement visitée par une petite fille, la petite affabulatrice. Le lecteur suit les conversations entre la fillette, le champignon et la montagne.
Si l’histoire est particulièrement bizarre, ce qui est le plus gênant, c’est le style plutôt mauvais. L’auteur a sans doute voulu tenir des propos écologiques l’air de rien, mais ils sont noyés dans un flots de propos sans intérêt. (ss)
COUSSEAU, Alex. Ma première nuit à la belle étoile. Rouergue, 2010 (Dacodac)
Bien !
Cléo et son cousin vont dormir à la belle étoile. La nuit est propice aux confidences. Cléo a un secret qu’elle finira par révéler à son cousin : une tache rose grandit au plafond de sa chambre.
En fait, il ne s’agit que d’un pot de peinture renversé dans le grenier. Mais cette découverte permet à Cléo de parler des images de guerre et de violence qu’elle voit à la télé.
Son cousin l’aide à dépasser sa peur et range la télé sous le lit !
Le sujet est très bien abordé : la peur, la difficulté à s’ouvrir, les méfaits de la télé, la parole qui libère... Très bien écrit, ce roman permet une réflexion sur notre monde, sans faire de la pédagogie à l’excès. (ss)
LESTRADE, Agnès de. Un indien dans mon jardin. Rouergue, 2010 (Dacodac).
Bien !
La vie de Mia et de son frère Bô est rythmée par les idées farfelues de leur père. Mais sont-elles vraiment farfelues ? Quand leur père décide de camper dans leur jardin comme les indiens, les enfants se sentent une nouvelle fois gênés. Pourtant, cette lubie cache une réalité douloureuse. Il y a tout juste 20 ans, leur père est devenu orphelin et est parti se reconstruire chez les indiens.
Ce petit roman est surprenant. Le lecteur ne s’attend pas à tant de richesses. La perte des parents, la vieillesse, la dépendance et la solitude des personnes âgées, autant de sujets qui s’accordent dans une partition riche en émotions. (ss)
KESSLER, Frédéric. La fée Tralala. Thierry Magnier, 2010 (Petite poche).
Mouais...
Géraldine et Olivier, fées habitants le même immeuble sont considérés comme trop jeunes pour parcourir tous les étages, notamment ceux de la sorcière et de l’ogre mangeurs d’enfants.
Il s’agit d’un court roman sur la transgression des interdits, le courage, l’amitié, l’apprentissage de la vie.
La collection Petite poche nous a habitué à des romans plus riches. Celui-ci aborde des thèmes intéressants mais d’une manière peu convaincante. (ss)
AUBRUN, Claudine. Les yeux d’Albert. Thierry Magnier, 2010 (Petite poche).
Coup de coeur.
Chaque mercredi, Mamie Marcelle vient chercher Manon, même si elle ne parle plus à sa mère. Mais le jour où sa mère apprend que Marcelle a laissé Manon à Albert, tout bascule. Finit les mercredis avec Mamy. Pourquoi ?
C’est l’histoire d’un secret de famille. Mamy Marcelle avait un amant, Albert, qui n’est autre que le grand-père de Manon. Sa fille ne lui a pas pardonné, jusqu’au jour où le secret est révélé et où grand-mère, mère et fille posent des mots sur leur émotion.
C’est très bien écrit, bien amené, avec finesse : bref, très émouvant. Une réussite (ss).
BOURDIER, Emmanuel. Ca s’est passé là. Thierry Magnier, 2010 (Petite poche).
Bien... enfin, mouais...
Cité Marcel Pagnol, sur le trottoir devant le bâtiment E. Les minutes s’égrainent. A chaque minute, un souvenir attaché à un habitant de l’immeuble, puis l’implosion.
Ce procédé d’écriture touche évidemment le lecteur, qui ressent toutes ces émotions qui défilent. Mais la fin est baclée. L’auteur a-t-il voulu retranscrire ce sentiment de vide après l’implosion ? Je l’espère. Mais je ne suis pas convaincue. (ss)
MATHIS. Les enfants, le shérif et les affreux. Thierry Magnier, 2010 (Petite poche).
Coup de coeur
Le père de Jane doit aider le shérif à arrêter John Moore, redoutable bandit. Jane trouve un stratagème pour ne pas qu’il soit blessé. Mais saura-t-elle faire preuve d’autant de courage et surmonter sa peur du maître Flaherty ?
Le lecteur se retrouve en plein western, en 1882. C’est excellent ! Mais derrière l’inquiétude de voir son père tuer ou se faire tuer, Jane cache une peur plus insidieuse : la terreur que fait régner le maître.
Très bien écrit ! (ss)
GAIMAN, Neil. Odd et les Géants de Glace. Albin Michel, 2010 (Wiz).
Mouais...
Postulat de départ : ce roman est un conte. Ne l’oubliez pas sinon vous le trouverez vraiment étrange, voire sans intérêt...
Un village nordique au temps des Vikings.
Odd ne supporte plus son beau-père violent et s’enfuit dans la cabane de son père défunt, dans la forêt.
Il rencontre un renard, un ours et un aigle, qui sont en fait des Dieux transformés en animaux par les Géants de Glace, qui ont réussi à prendre leur place sur leur trône. Sur Terre, désormais, l’hiver s’éternise. Odd va aider les animaux à retourner dans leurs pays, et à convaincre les Géants de rentrer chez eux.
C’est évidemment bien écrit mais je me suis ennuyée. (ss)
HAWKINS, Rachel. Hex hall T.1. Albin Michel, 2010 (Wiz).
Pas mal...
Sophie Mercer, sorcière qui ne connaît rien au monde auquel elle appartient, entre à l’école Hex Hall, après avoir utilisé ses pouvoirs sur des humains. Sa compagne de chambre Jenna est un vampire, qui va être accusée de la mort de plusieurs élèves.
Sophie découvre que son père est le président du conseil et que sa famille a des origines démoniaques. Elle essaye également d’être acceptée par les élèves. Mais voulant découvrir le coupable des crimes, elle se met en danger.
Rebondissements (ou presque), romance, humour, école digne d’un HP à certain égard, ce roman se lit très facilement et avec plaisir. Il renouvelle le genre “école de magie / peuples fantastiques”,avec quelques clins d’oeil justement.... lecture légère. (ss)
DUEY, Kathleen. Le prix de la magie T.1 : l’épreuve. Ed. Bragelonne, 2010 (Castelmore).
Coup de coeur.
Le lecteur suit en alternance la vie de Sadima et de Hahp.
Sadima, dont la naissance a coûté la vie à sa mère, grandit auprès de son frère et découvre qu’elle communique avec les animaux. Devenue adolescente, elle rencontre Franklin, un magicien qu’elle rejoint après la mort de son père. Franklin et Somiss ont le projet d’ouvrir une école de magie et rassemble les écrits perdus dans ce but. Sadima les aide dans leur quête.
Hahp est envoyé dans une école de magie où chaque jour, chaque geste est une épreuve qui peut coûter la vie. Franklin et Somiss, qui ont un âge bien avancé, sont les professeurs de cette école . L’enseignement est dur, une véritable torture pour Hahp.
L’alternance des protagonistes est parfaite. C’est un roman dense mais qui éveille la curiosité à chaque page. Le lecteur s’attache très vite aux personnages. Vivement la suite (prévue pour février 2011) ! (ss)
GLORIA, Hélèna. La révolte des peuples de l’eau. Ed. Mic-Mac, 2010.
Non !
Une ville côtière en Ecosse. Yann survit miraculeusement à une mer déchaînée mais des phénomènes étranges se produisent. Il rencontre une selkie qui le prévient d’une menace grandissante. Les atlantes sont en chemin pour punir les humains qui causent la perte de la planète Terre. Yann et son amie Abigail vont essayer de les arrêter.
L’histoire ne tient pas debout et l’auteur se regarde un peu trop écrire... phrases alambiquées, complexes, voire sans intérêt... au secours !
Pour couronner le tout, l’éditeur nous offre un lexique avec des mots extrêmement compliqués... ex : babord, écume, cétacé, amarrer ! mais le mot dichotomie, pourtant utilisé, n’est pas expliqué !
A oublier !(ss)
FERET-FLEURY, Christine. Un coeur de glace. Ed. Gründ, 2010 (Romans).
Bien !
Bonne surprise pour un roman des éditions Gründ !
Liane est appelée à un grand avenir de patineuse artistique. Mais sa passion a un coût que sa famille ne peut plus assumer. Une bourse un peu particulière lui est proposée. Cette générosité soudaine cache un secret.
Ne croyez pas qu’il s’agit d’un roman réservé aux passionnés de patinage. Certes, il y a les compétitions, la description des sauts... mais aussi la découverte de ses origines, les secrets trop longtemps gardés, la perte d’un enfant, d’un frère jumeau. C’est bien plus profond qu’il n’y paraît, ce qui permet de gommer quelques invraisemblances.
Il est vrai que c’est du déjà vu, mais c’est une lecture agréable. Le lecteur passe un bon moment. (ss)
FORMA, Dominique. Sans vérité. Syros, 2010 (Rat noir).
Bien
Denis, 19 ans, a très peu connu son demi-frère Patrick, de 17 ans son ainé. Lorsque leur père est retrouvé mort, le crâne brisé sur un trottoir à côté de l’appartement de Patrick, Denis va tout faire pour connaître la vérité.
La vérité est dure à trouver, prend souvent des chemins détournés, peut avoir plusieurs visages.
Et si Patrick, qui voue une haine sans faille à son père, n’arrivait pas à rembourser le trafiquant de voitures ? Et si son père avait voulu le contacter, puis l’aider ?
La vérité se dévoile au fil des pages. Même si c’est dangereux, Denis n’abandonne pas. Ayant compris ce qui est arrivé à son père, il poursuivra sa mission jusqu’à permettre à Patrick de retrouver sa liberté, et surtout une image du père conforme à la réalité.
Bien écrit. Récit original, avec une intrigue qui prend son temps. C’est un roman noir où les secrets, les apparences, l’attachement à la famille se révèlent destructeurs, jusqu’à la révélation finale. La solution ne se trouve-t-elle pas dans les mots ? (ss)
DITERLIZZI, Tony. Kenny et le Dragon. Pocket jeunesse, 2010.
Bien !
si seulement je pouvais m’arrêter à ce “bien” ! Oui, l’histoire m’a plue, c’est bien écrit, mais il y a un hic, et pas un petit !
Si DiTerlizzi prénomme ces héros Kenny (Kenneth) et Grahame, ce n’est pas un hasard. Il fait sans doute référence au grand Kenneth Grahame, histoire de s’excuser de ne pas lui rendre un hommage plus appuyé ! après tout, DiTerlizzi reprend la trame d’un texte de K. Grahame : Le Dragon récalcitrant (adapté par Disney dans les an. 40), publié en France par les Ed. du Rocher en 2004. Je trouve cette référence au récit de K. Grahame trop légère... dommage, mon moment de lecture a été gâché, alors que DiTerlizzi réussit à rafraîchir ce texte. (ss)
WALDEN, Mark. La Grande Ecole du Mal et de la Ruse T.3 : Opération Léviathan. Ed. du Masque, 2010 (MsK)
Coup de coeur
Ce troisième tome réserve de nombreux rebondissements et révélations. Le lecteur ne peut pas lâcher ce thriller, mélant complots, technologies dignes de James Bond et sauvetage périlleux. L’exaltation ne faiblit pas : une grande trilogie. Un quatrième tome, même s’il n’est pas nécessaire pour l’intrigue, serait le bienvenu : pitié ! A lire absolument. (ss)
FDIDA, J-J, ill. Lejonc, R. Le petit chaperon rouge ou la Petite Fille aux habits de fer blanc. Didier jeunesse, 2010 (Contes du temps d’avant Perrault). Préface de B. Bricout.
Coup de coeur
(ss) notice en cours
CENDRES, Axl. Echecs et but. Ed. Sarbacane, coll. Exprim’, 2010.
Mouais...
J’attendais avec impatience ce troisième roman d’Axl Cendres . Les 2 premiers nous plongeaient dans des univers si décalés, déjantés et politiquement incorrects que la lecture restait réservée à des grands ados. Ici, on a l’impression que le directeur de la collection lui a demandé “d’en faire moins” (ce qui est peu probable) et de fait, le roman est creux. L’histoire, c’est celle d’un jeune garçon qui est très doué aux échecs mais un peu moins dans les relations humaines. Il veut donc devenir supporter de foot pour vibrer. La galerie de portraits d’hommes et de femmes qu’ils croisent est savoureuse, l’intériorité du personnage est bien décrite, il y a bien une petite histoire d’amour adolescente mais c’est comme si les ressorts étaient cassés, c’est un peu mou du genou, il faut bien le dire. Je suis déçue donc. (VA)
ITAK, Cathy. 50 minutes avec toi. Ed. Actes sud junior, coll. d’une seule voix, 2010.
Coup de coeur
Wahou la claque!! je sors à l’instant de la lecture et je suis sonnée. Une nouvelle fois la collection frappe fort. L’histoire d’un jeune homme qui voit son père s’écrouler à ses pieds et qui fait défiler 17 années d’enfer : battu, violenté psychologiquement par ce dernier, cette mort (est’il mort? ) est une délivrance... Un témoignange sur l’enfance maltraitée et une belle histoire d’amour en prime. (VA)
ABIER, Gilbert. Le jour où je suis devenue mytho. Actes Sud Junior, coll. “D’une seule voix”, 2010.
Mouais...
Un peu moins d’enthousiasme de ma part pour cette collection... Du moins pour ce titre : Tessa ne supporte plus l’attitude de Joanna, sorte de mini-Paris Hilton au sourire Freedent, assez exaspérante il est vrai ! Bref, un jour pour lui clouer le bec, Tessa balance qu’elle a couché avec Robert Pattison et qu’elle n’en fait pas tout un plat, elle ! mais quand on lui demande de le prouver, alors que son meilleur ami lui trouve plein d’idées pour mettre fin sans honte à l’affaire, Tessa s’obstine...
Tessa fait preuve d’un grand sens de l’auto-dérision, ce qui sauve un peu le roman, de même que quelques retournements de situation bien trouvés. Mais je n’arrive pas à adhérer à ce style faussement “djeun’s” et très (trop) ancré dans notre époque (des noms de stars à tout va, des marques, etc.)
(A.L.)
MISTRAL, Laure. La fabrique des filles: comment se reproduisent les stéréotypes et les discriminations sexuelles. Ed. Syros, coll. femmes!, en partenarait avec Amnesty international, 2010.
Coup de coeur
Il s’agit d’un documentaire ce qui n’est pas précisément sa place dans cette liste mais bon, comme je l’ai lu, autant le faire partager...
Il s’agit en fait d’une inventaire sur les différents champs de la fabrication de l’image d’une femme. Plus clairement, voici la table des matières : la fabrique scientifique des filles, familiale, médiatique, scolaire, professionnelle, politique et sociale. C’est concis, écrit par des anthropologues, sociologues, historiennes et agrémentés de témoignages éloquents. On y apprend beaucoup et cela nous sensibilise à toutes ces choses que l’on tient pour acquises et qui déterminent insconciemment notre éducation celle que l’on donne ou que l’on reçoit en tant que femmes et par conséquent en tant qu’hommes.
La lutte contre le sexisme est un des grands projets sociaux choisis par la Ville de Bordeaux 2010-2014. Le quartier Bordeaux Nord et Saint Michel, et notamment la BQ du Grand Parc prévoient pas mal d’actions autour de cette thématique dans les années à venir. (VA)
ANGE. Toutes les vies de Benjamin. Syros jeunesse, coll. “Mini Syros Roman, Soon”, 2011.
Bien !
15 mai 2022. Benjamin, timide et maladroit, visite avec sa classe le Centre de Recherche sur les Univers Parallèles. Blessé par les moqueries de deux de ses camarades, il quitte le groupe et se réfugie au hasard dans une des salles du centre, quand l’alarme incendie retentit. Mais Benjamin est trop absorbé par le matériel qu’il découvre pour entendre quoi que ce soit. Il s’installe dans le grand fauteuil de cuir au centre de la pièce, et enfile un étrange casque...
Vous l’aurez deviné, Benjamin va faire un petit voyage dans des univers parallèles. La théorie de départ est intéressante : “Un univers parallèle, c’est un autre monde, qui ressemble beaucoup au nôtre, mais où l’une de nos décisions a changé quelque chose.” Benjamin va donc vivre plusieurs vies, qui sont autant de possibilités, de bifurcations par rapport à son univers de référence. Mais plus Benjamin s’en éloigne, plus les choses empirent et la question est bien sûr comment revenir à la normale ? C’est un peu le principe de l’effet papillon,
c’est efficace et bien rythmé ! Seul bémol : la résolution, un peu simpliste à mon goût...
(A.L.)
DEBATS, Jeanne-A. L’envol du dragon. Syros jeunesse, coll. “Mini Syros Roman, Soon”, 2011.
Coup de coeur
2027. Valentin, de retour chez lui après une longue hospitalisation, reste gravement atteint d’un cancer : “J’ai grandi ici. Pas longtemps. Neuf années à peine. Les docteurs me donnent trois mois, alors je ne grandirai guère plus.” Son seul plaisir, c’est le Jeu. Il s’est fait greffer une puce dans la nuque et peut se connecter à tout moment : la douleur disparaît, il devient un jeune dragon, Val6, et retrouve Mentor7, un dragon beaucoup plus expérimenté. Dans cet univers virtuel, Valentin se sent vivant. Il n’a plus qu’un rêve, que son avatar apprenne à voler...
Un excellent petit roman de SF, au ton certes plus grave que Toutes les vies de Benjamin ou d’autres titres de la collection, mais aussi beaucoup plus touchant ! La fin, même si on la devine au fur et à mesure qu’on avance dans la lecture, est très émouvante.
(A.L.)
MOUNDLIC, Charlotte. Les invités. T. Magnier, coll. “Petite poche”, 2011.
Bien !
Dans un pays qui n’est jamais nommé, les gens vivent en harmonie avec leurs voisins. Quand des étrangers arrivent chez eux, ils les accueillent avec bienveillance. Les étrangers ne tardent pas à devenir d’agréables invités. Mais le temps passe et les relations changent. Les invités s’imposent et se révèlent violents...
Un très bon roman, à la portée universelle. En quelques pages, l’auteure montre comment un peuple peut se retrouver envahi, colonisé, comment le mal peut s’insinuer progressivement sans qu’on s’en aperçoive, comment des individus charismatiques peuvent arriver à leurs fins... mais l’auteure dit aussi qu’il n’est jamais trop tard pour se révolter !
(A.L.)
CHARTRE, Cécile. Petit meurtre et menthe à l’eau. Ed du Rouergue, 2011 (Dacodac).
Bien !
Philibert déteste les vacances d’été à la montagne concoctées par son père et Magali, sa belle-mère. Cette année, il a trouvé un plan génial. Adieu randonnées, bonjour Poupoune, le chat qu’il a accepté de garder pendant une semaine. Sa propriétaire lui a donné un emploi du temps à respecter (repas, les Feux de l’amour, les caresses...). Philibert s’en sort bien jusqu’au vendredi, jour durant lequel un drame arrive. Ne jamais confondre l’eau avec l’engrais des plantes !
Ecriture vivifiante, extrèmement drôle,, on passe un excellent moment, malgré (ou à cause du) le drame qui arrive . Et l’air de rien, d’autres sujets sont abordés : le divorce des parents, l’attachement à son animal de compagnie, la vie dans un petit village... (ss)
06:55 Publié dans - ROMANS | Lien permanent | Commentaires (0)
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