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dimanche, 09 janvier 2011

Romans

Coup de   Une belle sélection fournie pour commencer 2011 !!

Be


Coup de coeur
Bien !
Mouais...                         
Non !


TAMAILLON, Stéphane. Kroko. Seuil, 2010.
Bien !
Voilà un court roman plein d’aventures, qui devrait captiver plus d’un lecteur !
Une tempête, un crash d’avion, un frère et une soeur livrés à eux-mêmes dans la jungle malaisienne, un crocodile affamé... Bref tout ce qu’il faut pour frissonner !
Les chapitres sont consacrés tour à tour aux enfants qui tentent de survivre en attendant d’hypothétiques secours, au “Kroko”, un crocodile puissant mais vieillissant bien décidé à dévorer les enfants pour sa propre survie, et au père, prêt à tout pour retrouver ses enfants. Ca donne du rythme, c’est intelligent et bien écrit, bref ça vaut le coup !
(A.L.)

ESCHBACH, Andreas. Copie parfaite. Pocket jeunesse, 2010
Mouais...
Wolfgang, 15 ans, vit avec ses parents dans une maison austère, et ne doit l'intérêt que son père lui porte qu’à ses talents de violoncelliste. Or Wolfgang aime de moins en moins le violoncelle.
Par ailleurs, les médias véhiculent l’idée qu’un être humain aurait été cloné il y a une quinzaine d’années par un médecin cubain, que son père fréquentait à l’époque.
Entre le questionnement sur ses origines, les raisons de ce clonage (un talent inouï pour la musique), les rumeurs, les questions d’éthique, Wolfgang va vivre des moments difficiles.
Si le sujet est intéressant et les rebondissements inattendus, le trait est forcé.
Lecture agréable mais pas indispensable. (ss)

STARK, Francsico X. Le monde de Marcelo. Gallimard jeunesse, 2010
Bien !
Marcelo est un jeune homme de 17 ans, souffrant d’un autisme modéré (si on peut dire). Il espère s’occuper des poneys de son école cet été, mais son père l’oblige à effectuer un stage dans son cabinet d’avocats pour être confronté au monde.
Le narrateur étant Marcelo, le lecteur comprend toutes les difficultés et la logique propre à Marcelo.
Le ton change dans la seconde partie du roman, dans laquelle Marcelo, accompagné de son amie Jasmine, découvre que la justice est d’affaire d’argent. Il est alors confronté à la compétition, la jalousie, la méchanceté, la cupidité.
Il y a donc deux romans en un : la vie d’un autiste et ses réflexions sur ce qui l’entoure, et le monde impitoyable des cabinets d’avocats. Le lecteur peut rester perplexe face à ce changement mais le récit reste fluide, particulièrement intéressant. (ss)


GRATIAS, Claire. Le signe de k1 : T.1, le protocole de Nod. Syros, 2010 (Soon).
Mouais...
2322. La Terre est ravagée par le réchauffement climatique, les être humains sont en difficulté, organisés en colonies qui ne s’entendent pas. La colonie K1 décide d’envoyer l’élite dans le passé pour préparer l’installation des survivants de leur colonie.
2020. Les adolescents sont testés et séparés selon leur capacité. Pauline voit son frère Angelo partir pour une institution spécialisée.
Soyons honnête ! J’ai lu une centaine de pages et je n’ai pas pu continuer. Si la description du monde en 2322 et en 2020 est excellente, très intéressante, le lien entre les deux est très difficile à comprendre. On se doute qu’il s’agit de suivre les “voyageurs du temps” mais où sont-ils dans le récit ?!
Certains lecteurs peuvent aimer les fausses-pistes mais pas moi. J’aurai pu insister dans ma lecture, la partie S.F. étant efficace, mais l’incompréhension a pris le pas... (ss)

PEARSON, Mary E. Jenna Fox, pour toujours. Ed. Les grandes personnes, 2010.
Coup de coeur
Jenna, 17 ans, a eu un grave accident ; après plus d’un an de coma, elle se réveille amnésique. Les souvenirs surgissent, les interdits aussi. Pourquoi ne peut-elle pas communiquer avec l’extérieur ? Pourquoi ne peut-elle pas manger comme tout le monde ?
Jenna va découvrir l’impensable : seul 10% de son corps a été sauvé, le reste étant constitué de biogel. Des questions surviennent de nouveau : est-elle encore humaine? est-elle encore Jenna ?
Le lecteur ne peut pas lâcher ce roman ! Le mystère plane dans la première partie de l’histoire, puis les rebondissements s'enchaînent. A l’incompréhension et la colère de Jenna font face l’amour et l’espoir de ses parents.
Très bien écrit. Les questions d’éthique, d’existence de l’âme sont abordées par l’adolescente. Et pour ne rien gâcher, le lecteur retrouve Jenna des dizaines d’années plus tard, qui raconte sa vie, la médiatisation puis la banalisation d’une pratique légalisée, avec tous les gardes-fous possibles. (ss)

POUCHAIN, Martine. Johnny. Ed. Sarbacane, coll. mini-roman, 2010.
Bien !
Alice, 15 ans, jeune fille un peu rebelle, un peu mal dans sa peau raconte le calvaire de Johnny, soufre-douleur de sa classe qui a fini par se suicider.
Ce texte est un peu déroutant au départ (narré au fil de la pensée d’Alice) et sa construction impeccable nous fait découvrir petit à petit le puzzle dramatique. A lire à la manière d’un film d’Inarritu. On peut aussi rapprocher cette collection de celle d’Actes sud “d’une seule voix” pour la brieveté et la gravité du propos. (VA)

SINGLETON PAUL, J. Combinaison gagnante. Ed. talents hauts, 2010.
Pas mal
Passées la maquette années 80 et la 4ième de couv’ mal faite, ce texte n’est pas si mal. C’est l’histoire d’Axelle qui a grandi dans une famille de passionnés de sports automobiles et qui rêve e devenir pilote comme son père et ses frères. Mais cela ne se fait pas, pour une fille. A force de tenacité et avec la complicité de l’entraineur, elle gagne une course de kart. Récit réaliste, bien documenté sur les sports auto et avec un éclairage particulier sur la lutte contre le sexisme (particularité de cette maison d’édition). VA

DE LESTRADE, Agnès. C’est pas la fin du monde. Ed. Bayard, coll. J’aime lire +, 2010.
Mouais...
Les parents de Malika se séparent et la famille est bouleversée. Elle doit surmonter cette épreuve. Gentil E/J. (VA)

MAZINI, Habib. Bladi mon Amérique. Ed. YanbouAlKitab, 2010.
Non !
Editeur et auteur marocain, le conte met en scène 4 ânes et un singe. Les ânes se disputent à propos de leurs origines (différentes régions du Maroc). Ils vont aider un macaque à passer à Gibraltar, son eldorado. Malheureusement, le bateau où il embarque part en direction de la Chine où il sera mangé à coup sûr. Une fable sur la tolérance et la solidarité. L’auteur l’indique dans son “avertissement” introductif : “seule la noblesse du coeur est source de fierté”.
Texte lourd, didactique dont les situations cocasses tombent à plat. (VA)

PONCHEVILLE, Alice de. Le don d’Adèle. Ecole des loisirs, 2010 (Médium)
Bien !
Après une chute, Adèle entend les pensées des autres. Elle finit par l’avouer à sa meilleure amie Prudence. Le lecteur apprend que le père d’Adèle est mort et que des secrets de famille envahissent sa vie.
Adèle s’en va dans le petit village de son père pour les vacances. Elle décide d’enquêter avec Prudence pour percer le mystère des incendies spontanés.
L’auteur aurait pu se perdre dans l’analyse des pensées des autres. Il n’en est rien : ce don ajoute à l’ambiance très particulière de ce roman. Des secrets sont révélés, des rencontres extraordinaires se produisent. Un livre qu’il est difficile de lâcher tant l’atmosphère envahit le lecteur. (ss)

FERDJOUKH, Malika. Trouville palace. Ecole des loisirs, 2010 (Neuf)
Bien !
Le jeune Maurice a la scarlatine : il est contraint de partir chez sa tante Willa à Trouville.
Maurice découvre un lieu à la Shining, avec de nombreux secrets. Mais les discussions percutantes, drôles et sincères qu’il a avec Willa vont être une révélation pour Maurice. Trouville et son vieil hôtel cache une autre beauté.
Le récit bascule dans les dernières pages dans le fantastique lorsque Maurice comprend que la jeune fille qu’il a aidé n’était que la vision de sa tante plus jeune... Belle réussite. (ss)

GUTMAN, Colas. La vie avant moi. Ed. Edl, coll. mouche, 2010.
Bien !
On retrouve l’humour de journal d’un garçon du même auteur. Le jour de 7 ans, les parents de Léonard décident de lui expliquer les circonstances  dans lesquelles ils se sont connus et l’ont conçus. Mais Léonard mélange tout et s’invente une histoire rocambolesque. Très drôle mais pas sûr que tous les enfants de moins de 8 ans comprennent tout. (VA)

CHABAS, J. François. Contes des très grandes plaines. Ed.Edl, coll. mouche, 2010.
Bien !
2 contes indiens Pawnees : l’un sur un roitelet, le plus petit oiseau de la forêt mais aussi le plus résistant, l’autre sur un jeune homme qui refuse de chasser les animaux, qui s’incarnent faucon et finit en séquoia. Textes courts, vocabulaire facile, belle morale légère, très belles ill. de P. Dumas. (VA)

DIDIER, Anne. Mon hamster à moi. Ed. Bayard poche, coll. mes premiers j’aime lire
Bien !
Marguerite aimerait bien avoir un animal de compagnie. Elle hésite entre un bébé poney et un Saint Bernard; ses parents optent pour un hamster. Une petite histoire (PL) sympathique, sans prétention, qui fonctionne bien. (VA)

PAOLETTI, Claire. Fée en herbe : la bêtise de Zoomi. Ed. Nathan, 2010.
Non !
Passez votre route sur cette nouvelle série, illustrée hideusement et dont l’histoire est indigente. Tous les clichés des dessins animés nuls et de ce que les filles sont sensées aimer sont là. (VA)

Les blagues de toto : l’école de toto. Ed. Albin michel, coll. p’tit tome, 2010.
Non !
Il n’y a même pas d’auteur pour ce livre qui met les blagues de toto (en BD) en scène. Non, ça ne vaut pas le coup, autant acheter les BD. (VA)

DESMARTEAU, Claudine. Le petit Gus fait sa crise : travailler moins pour jouer plus. Ed. Albin michel, 2010.
Bien !
La suite des aventures de petit Gus, le héros de Claudine Desmarteau qui dépoussière sérieusement le petit Nicolas par son ton et son dessin. On pourra reprocher le vocabulaire plus que familier à la Guéraud, le dessin à la Reiser, quelques stéréotypes faciles mais ça fonctionne bien et je pense que cela peut rencontrer son public à partir de 9 ans env. A consommer sans modération.
“J’ai une bonne nouvelle, ça coûte rien de rêver”. (VA)

ZARCATE, Catherine. Le singe et le crocodile. Ed. Syros jeunesse, coll. Mini Syros “Paroles de conteurs”, 2010.
Bien !
Perché sur une branche, un singe gourmand se régale de figues à longueur de journées. Il en cueille une, la mange, jette la queue. S’il en cueille une pourrie, il la jette également. Au pied du figuier, un crocodile, gueule ouverte, engloutit les queues et les fruits gâtés, et remercie le Dieu de l’Arbre de le nourrir. “Ce n’est pas le dieu de l’arbre qui te nourrit ! C’est moi, le singe !” Commence alors une sincère amitié entre les deux animaux, mais cette amitié ne plaît pas à tout le monde et sera mise à rude épreuve !
Catherine Zacarte s’empare d’un conte indien traditionnel et nous en livre une version rythmé et pleine d’humour ! L’auteur a pris la liberté d’ajouter une conclusion de son invention au conte, ce qui évite au récit de rester un peu en suspens. Enfin, le petit format et la mise en page (texte très aéré, dialogues en gras, etc.) rendent cette lecture accessible aux plus jeunes lecteurs !
(A. L.)

KRIBUS, Serge. Le murmonde. Ed. Actes sud jeunese/heyoka, coll. théâtre, 2010.
Mouais...                         
Il s’agit d’un long monologue d’un enfant de 10 ans (avancé pour son âge) sur le monde, ses relations avec ses parents, les adultes en général. Je ne vois pas à qui ce texte s’adresse, c’est du verbiage, c’est creux, lourd et moralisateur. (VA)

CAGNARD, Jean. A demain. Ed. théâtrales jeunesse, 2010.
Mouais...     
Texte très court mettant en scène l’enchaînement jour/nuit. “Le soleil a rendez vous avec la lune” en moins bien... En fait, il y a une grosse mise en scène, beaucoup d’explication de ce doit être la mise en scène, donc à lire ce n’est pas très léger et il faut beaucoup d’imagination. C’est un texte pour du théâtre d’objets en fait... (VA)       

            
MULLOR, Sabrina. Le merveilleux champignon atomique. Ecole des loisirs, 2010 (Mouche)
Non !
Un petit champignon pousse sur une montagne, régulièrement visitée par une petite fille, la petite affabulatrice. Le lecteur suit les conversations entre la fillette, le champignon et la montagne.
Si l’histoire est particulièrement bizarre, ce qui est le plus gênant, c’est le style plutôt mauvais. L’auteur a sans doute voulu tenir des propos écologiques l’air de rien, mais ils sont noyés dans un flots de propos sans intérêt. (ss)

COUSSEAU, Alex. Ma première nuit à la belle étoile. Rouergue, 2010 (Dacodac)
Bien !
Cléo et son cousin vont dormir à la belle étoile. La nuit est propice aux confidences. Cléo a un secret qu’elle finira par révéler à son cousin : une tache rose grandit au plafond de sa chambre.
En fait, il ne s’agit que d’un pot de peinture renversé dans le grenier. Mais cette découverte permet à Cléo de parler des images de guerre et de violence qu’elle voit à la télé.
Son cousin l’aide à dépasser sa peur et range la télé sous le lit !
Le sujet est très bien abordé : la peur, la difficulté à s’ouvrir, les méfaits de la télé, la parole qui libère... Très bien écrit, ce roman permet une réflexion sur notre monde, sans faire de la pédagogie à l’excès. (ss)

LESTRADE, Agnès de. Un indien dans mon jardin. Rouergue, 2010 (Dacodac).
Bien !
La vie de Mia et de son frère Bô est rythmée par les idées farfelues de leur père. Mais sont-elles vraiment farfelues ? Quand leur père décide de camper dans leur jardin comme les indiens, les enfants se sentent une nouvelle fois gênés. Pourtant, cette lubie cache une réalité douloureuse. Il y a tout juste 20 ans, leur père est devenu  orphelin et est parti se reconstruire chez les indiens.
Ce petit roman est surprenant. Le lecteur ne s’attend pas à tant de richesses. La perte des parents, la vieillesse, la dépendance et la solitude des personnes âgées, autant de sujets qui s’accordent dans une partition riche en émotions. (ss)

KESSLER, Frédéric. La fée Tralala. Thierry Magnier, 2010 (Petite poche).
Mouais...
Géraldine et Olivier, fées habitants le même immeuble sont considérés comme trop jeunes pour parcourir tous les étages, notamment ceux de la sorcière et de l’ogre mangeurs d’enfants.
Il s’agit d’un court roman sur la transgression des interdits, le courage, l’amitié, l’apprentissage de la vie.
La collection Petite poche nous a habitué à des romans plus riches. Celui-ci aborde des thèmes intéressants mais d’une manière peu convaincante. (ss)

AUBRUN, Claudine. Les yeux d’Albert. Thierry Magnier, 2010 (Petite poche).
Coup de coeur.
Chaque mercredi, Mamie Marcelle vient chercher Manon, même si elle ne parle plus à sa mère. Mais le jour où sa mère apprend que Marcelle a laissé Manon à Albert, tout bascule. Finit les mercredis avec Mamy. Pourquoi ?
C’est l’histoire d’un secret de famille. Mamy Marcelle avait un amant, Albert, qui n’est autre que le grand-père de Manon. Sa fille ne lui a pas pardonné, jusqu’au jour où le secret est révélé et où grand-mère, mère et fille posent des mots sur leur émotion.
C’est très bien écrit, bien amené, avec finesse : bref, très émouvant. Une réussite (ss).

BOURDIER, Emmanuel. Ca s’est passé là. Thierry Magnier, 2010 (Petite poche).
Bien... enfin, mouais...
Cité Marcel Pagnol, sur le trottoir devant le bâtiment E. Les minutes s’égrainent. A chaque minute, un souvenir attaché à un habitant de l’immeuble, puis l’implosion.
Ce procédé d’écriture touche évidemment le lecteur, qui ressent toutes ces émotions qui défilent. Mais la fin est baclée. L’auteur a-t-il voulu retranscrire ce sentiment de vide après l’implosion ? Je l’espère. Mais je ne suis pas convaincue. (ss)

MATHIS. Les enfants, le shérif et les affreux. Thierry Magnier, 2010 (Petite poche).
Coup de coeur
Le père de Jane doit aider le shérif à arrêter John Moore, redoutable bandit. Jane trouve un stratagème pour ne pas qu’il soit blessé. Mais saura-t-elle faire preuve d’autant de courage et surmonter sa peur du maître Flaherty ?
Le lecteur se retrouve en plein western, en 1882. C’est excellent ! Mais derrière l’inquiétude de voir son père tuer ou se faire tuer, Jane cache une peur plus insidieuse : la terreur que fait régner le maître.
Très bien écrit ! (ss)

GAIMAN, Neil. Odd et les Géants de Glace. Albin Michel, 2010 (Wiz).
Mouais...
Postulat de départ : ce roman est un conte. Ne l’oubliez pas sinon vous le trouverez vraiment étrange, voire sans intérêt...
Un village nordique au temps des Vikings.
Odd ne supporte plus son beau-père violent et s’enfuit dans la cabane de son père défunt, dans la forêt.
Il rencontre un renard, un ours et un aigle, qui sont en fait des Dieux transformés en animaux par les Géants de Glace, qui ont réussi à prendre leur place sur leur trône. Sur Terre, désormais, l’hiver s’éternise. Odd va aider les animaux à retourner dans leurs pays, et à convaincre les Géants de rentrer chez eux.
C’est évidemment bien écrit mais je me suis ennuyée. (ss)

HAWKINS, Rachel. Hex hall T.1. Albin Michel, 2010 (Wiz).
Pas mal...
Sophie Mercer, sorcière qui ne connaît rien au monde auquel elle appartient, entre à l’école Hex Hall, après avoir utilisé ses pouvoirs sur des humains. Sa compagne de chambre Jenna est un vampire, qui va être accusée de la mort de plusieurs élèves.
Sophie découvre que son père est le président du conseil et que sa famille a des origines démoniaques. Elle essaye également d’être acceptée par les élèves. Mais voulant découvrir le coupable des crimes, elle se met en danger.
Rebondissements (ou presque), romance, humour, école digne d’un HP à certain égard, ce roman se lit très facilement et avec plaisir. Il renouvelle le genre “école de magie / peuples fantastiques”,avec quelques clins d’oeil justement.... lecture légère. (ss)

DUEY, Kathleen. Le prix de la magie T.1 : l’épreuve. Ed. Bragelonne, 2010 (Castelmore).
Coup de coeur.
Le lecteur suit en alternance la vie de Sadima et de Hahp.
Sadima, dont la naissance a coûté la vie à sa mère, grandit auprès de son frère et découvre qu’elle communique avec les animaux. Devenue adolescente, elle rencontre Franklin, un magicien qu’elle rejoint après la mort de son père. Franklin et Somiss ont le projet d’ouvrir une école de magie et rassemble les écrits perdus dans ce but. Sadima les aide dans leur quête.
Hahp est envoyé dans une école de magie où chaque jour, chaque geste est une épreuve qui peut coûter la vie. Franklin et Somiss, qui ont un âge bien avancé, sont les professeurs de cette école . L’enseignement est dur, une véritable torture pour Hahp.
L’alternance des protagonistes est parfaite. C’est un roman dense mais qui éveille la curiosité à chaque page. Le lecteur s’attache très vite aux personnages. Vivement la suite (prévue pour février 2011) ! (ss)

GLORIA, Hélèna. La révolte des peuples de l’eau. Ed. Mic-Mac, 2010.
Non !
Une ville côtière en Ecosse. Yann survit miraculeusement à une mer déchaînée mais des phénomènes étranges se produisent. Il rencontre une selkie qui le prévient d’une menace grandissante. Les atlantes sont en chemin pour punir les humains qui causent la perte de la planète Terre. Yann et son amie Abigail vont essayer de les arrêter.
L’histoire ne tient pas debout et l’auteur se regarde un peu trop écrire... phrases alambiquées, complexes, voire sans intérêt... au secours !
Pour couronner le tout, l’éditeur nous offre un lexique avec des mots extrêmement compliqués...  ex : babord, écume, cétacé, amarrer ! mais le mot dichotomie, pourtant utilisé, n’est pas expliqué !
A oublier !(ss)

FERET-FLEURY, Christine. Un coeur de glace. Ed. Gründ, 2010 (Romans).
Bien !
Bonne surprise pour un roman des éditions Gründ !
Liane est appelée à un grand avenir de patineuse artistique. Mais sa passion a un coût que sa famille ne peut plus assumer. Une bourse un peu particulière lui est proposée. Cette générosité soudaine cache un secret.
Ne croyez pas qu’il s’agit d’un roman réservé aux passionnés de patinage. Certes, il y a les compétitions, la description des sauts... mais aussi la découverte de ses origines, les secrets trop longtemps gardés, la perte d’un enfant, d’un frère jumeau. C’est bien plus profond qu’il n’y paraît, ce qui permet de gommer quelques invraisemblances.
Il est vrai que c’est du déjà vu, mais c’est une lecture agréable. Le lecteur passe un bon moment. (ss)

FORMA, Dominique. Sans vérité. Syros, 2010 (Rat noir).
Bien
Denis, 19 ans, a très peu connu son demi-frère Patrick, de 17 ans son ainé. Lorsque leur père est retrouvé mort, le crâne brisé sur un trottoir à côté de l’appartement de Patrick, Denis va tout faire pour connaître la vérité.
La vérité est dure à trouver, prend souvent des chemins détournés, peut avoir plusieurs visages.
Et si Patrick, qui voue une haine sans faille à son père, n’arrivait pas à rembourser le trafiquant de voitures ? Et si son père avait voulu le contacter, puis l’aider ?
La vérité se dévoile au fil des pages. Même si c’est dangereux, Denis n’abandonne pas. Ayant compris ce qui est arrivé à son père, il poursuivra sa mission jusqu’à permettre à Patrick de retrouver sa liberté, et surtout une image du père conforme à la réalité.
Bien écrit. Récit original, avec une intrigue qui prend son temps. C’est un roman noir où les secrets, les apparences, l’attachement à la famille se révèlent destructeurs, jusqu’à la révélation finale. La solution ne se trouve-t-elle pas dans les mots ? (ss)

DITERLIZZI, Tony. Kenny et le Dragon. Pocket jeunesse, 2010.
Bien !
si  seulement je pouvais m’arrêter à ce “bien” ! Oui, l’histoire m’a plue, c’est bien écrit, mais il y a un hic, et pas un petit !
Si DiTerlizzi prénomme ces héros Kenny (Kenneth) et Grahame, ce n’est pas un hasard. Il fait sans doute référence au grand Kenneth Grahame, histoire de s’excuser de ne pas lui rendre un hommage plus appuyé ! après tout, DiTerlizzi reprend la trame d’un texte de K. Grahame : Le Dragon récalcitrant (adapté par Disney dans les an. 40), publié en France par les Ed. du Rocher en 2004. Je trouve cette référence au récit de K. Grahame trop légère... dommage, mon moment de lecture a été gâché, alors que DiTerlizzi réussit à rafraîchir ce texte. (ss)

WALDEN, Mark. La Grande Ecole du Mal et de la Ruse T.3 : Opération Léviathan. Ed. du Masque, 2010 (MsK)
Coup de coeur
Ce troisième tome réserve de nombreux rebondissements et révélations. Le lecteur ne peut pas lâcher ce thriller, mélant complots, technologies dignes de James Bond et sauvetage périlleux. L’exaltation ne faiblit pas : une grande trilogie. Un quatrième tome, même s’il n’est pas nécessaire pour l’intrigue, serait le bienvenu : pitié ! A lire absolument. (ss)

FDIDA, J-J, ill. Lejonc, R. Le petit chaperon rouge ou la Petite Fille aux habits de fer blanc. Didier jeunesse, 2010 (Contes du temps d’avant Perrault). Préface de B. Bricout.
Coup de coeur
(ss) notice en cours

CENDRES, Axl. Echecs et but. Ed. Sarbacane, coll. Exprim’, 2010.
Mouais...
J’attendais avec impatience ce troisième roman d’Axl Cendres . Les 2 premiers nous plongeaient dans des univers si décalés, déjantés et politiquement incorrects que la lecture restait réservée à des grands ados. Ici, on a l’impression que le directeur de la collection lui a demandé “d’en faire moins” (ce qui est peu probable) et de fait, le roman est creux. L’histoire, c’est celle d’un jeune garçon qui est très doué aux échecs mais un peu moins dans les relations humaines. Il veut donc devenir supporter de foot pour vibrer. La galerie de portraits d’hommes et de femmes qu’ils croisent est savoureuse, l’intériorité du personnage est bien décrite, il y a bien une petite histoire d’amour adolescente mais c’est comme si les ressorts étaient cassés, c’est un peu mou du genou, il faut bien le dire. Je suis déçue donc. (VA)

ITAK, Cathy. 50 minutes avec toi. Ed. Actes sud junior, coll. d’une seule voix, 2010.
Coup de coeur
Wahou la claque!! je sors à l’instant de la lecture et je suis sonnée. Une nouvelle fois la collection frappe fort. L’histoire d’un jeune homme qui voit son père s’écrouler à ses pieds et qui fait défiler 17 années d’enfer : battu, violenté psychologiquement par ce dernier, cette mort (est’il mort? ) est une délivrance... Un témoignange sur l’enfance maltraitée et une belle histoire d’amour en prime. (VA)

ABIER, Gilbert. Le jour où je suis devenue mytho. Actes Sud Junior, coll. “D’une seule voix”, 2010.
Mouais...
Un peu moins d’enthousiasme de ma part pour cette collection... Du moins pour ce titre : Tessa ne supporte plus l’attitude de Joanna, sorte de mini-Paris Hilton au sourire Freedent, assez exaspérante il est vrai ! Bref, un jour pour lui clouer le bec, Tessa balance qu’elle a couché avec Robert Pattison et qu’elle n’en fait pas tout un plat, elle ! mais quand on lui demande de le prouver, alors que son meilleur ami lui trouve plein d’idées pour mettre fin sans honte à l’affaire, Tessa s’obstine...
Tessa fait preuve d’un grand sens de l’auto-dérision, ce qui sauve un peu le roman, de même que quelques retournements de situation bien trouvés. Mais je n’arrive pas à adhérer à ce style faussement “djeun’s” et très (trop) ancré dans notre époque (des noms de stars à tout va, des marques, etc.)
(A.L.)

MISTRAL, Laure. La fabrique des filles: comment se reproduisent les stéréotypes et les discriminations sexuelles. Ed. Syros, coll. femmes!, en partenarait avec Amnesty international, 2010.
Coup de coeur
Il s’agit d’un documentaire ce qui n’est pas précisément sa place dans cette liste mais bon, comme je l’ai lu, autant le faire partager...
Il s’agit en fait d’une inventaire sur les différents champs de la fabrication de l’image d’une femme. Plus clairement, voici la table des matières : la fabrique scientifique des filles, familiale, médiatique, scolaire, professionnelle, politique et sociale. C’est concis, écrit par des anthropologues, sociologues, historiennes et agrémentés de témoignages éloquents. On y apprend beaucoup et cela nous sensibilise à toutes ces choses que l’on tient pour acquises et qui déterminent insconciemment notre éducation celle que l’on donne ou que l’on reçoit en tant que femmes et par conséquent en tant qu’hommes.
La lutte contre le sexisme est un des grands projets sociaux choisis par la Ville de Bordeaux 2010-2014. Le quartier Bordeaux Nord et Saint Michel, et notamment la BQ du Grand Parc prévoient pas mal d’actions autour de cette thématique dans les années à venir. (VA)

- belle année de lecture -

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